L’Univers nous teste : comment attirer une relation alignée (et résister à la tentation du confort)
Parfois on a l’impression que l’univers se moque de nous.
On a pris une décision, et c’est comme s’il venait nous tester.
On a pris la décision de ne plus parler à ce garçon, et le soir même on reçoit un message de sa part.
On a pris la décision de ne plus déménager et de s’installer dans cette région, et on rencontre quelqu’un qui habite à l’autre bout de la France.
On a pris la décision de se détacher des schémas toxiques en amour, et on rencontre quelqu’un avec qui la relation prend une tournure malsaine et dépendante.
J’ai toujours cru, dans ces moments-là, que la vie se moquait de moi.
Qu’elle voulait me montrer que tout n’était pas si simple.
Par exemple, avant de rencontrer mon ancien copain, je voulais partir au Mexique et tester l’expérience de digital nomade, quelques mois.
Puis je l’ai rencontré, et j’ai changé mes plans.
Je suis restée à Toulouse, avec lui.
Je me disais que c’était normal, que les plans changent et s’adaptent.
Je le dis d’ailleurs souvent : « les plans, c’est fait pour changer ».
Je ne regrette pas ma décision. J’ai été heureuse de rester à Toulouse.
Mais je crois que je n’avais pas forcément compris le message :
Ce n’était pas une invitation à me faire reconsidérer mes plans, c’était une invitation à me montrer à quel point je pouvais me tenir à ce que je voulais vraiment.
Malgré l’envie de rester auprès de mon nouveau copain.
Je crois profondément que c’est un test.
Un test de “Va-t-elle choisir la solution de facilité ?”
“Va-t-elle s’écouter ou, encore une fois, s’adapter ?”
M’adapter c’est, à chaque fois, ce que j’ai fait.
Lorsqu’un garçon revenait alors que, quelques jours avant, je venais de dire que je passais à autre chose, je craquais.
Je voyais ça comme un signe. Comme une invitation à ne pas trop me fermer.
À m’ouvrir de nouveau à lui.
Je crois pourtant, avec du recul, que c’était totalement l’inverse.
C’était plutôt l’univers qui me disait « Es-tu sûr de ne plus vouloir de lui ? »
Et je crois que si on répond oui (en ne répondant pas au garçon, en mettant fin à la relation…), c’est à ce moment là que l’on peut passer à autre chose.
Au prochain niveau.
À une prochaine relation, encore plus alignée à ce que l’on désire vraiment.
Il y a toujours mieux après, à condition de savoir partir quand ce n’est plus ce que l’on veut.
Quand j’avais 18 ans et que j’ai décidé de me séparer de mon premier copain, j’avais peur de ne jamais trouver aussi bien.
De ne jamais trouver quelqu’un qui me corresponde autant.
Puis j’ai pensé pareil à 25 ans et à 27 ans, avec mes deux relations suivantes.
Pourtant, avec le temps, je vois à chaque fois que mes relations d’après sont de plus en plus alignées à moi.
Elles me montrent toujours que la vie n’est que progression, et que si on a le courage de dire non à “ce qui est bien mais ne nous suffit plus”, alors du mieux nous attend après.
Mais encore faut-il sauter dans le vide, dire non à ce qui ne nous convient plus (mais qui est confortable pour autant).
C’est en disant non à ce dont nous ne voulons plus, que nous pouvons créer de l’espace pour attirer quelque chose de plus vrai.
Votre ex revient vers vous ?
C’est tentant de dire oui.
C’est tentant de replonger.
C’est même humain : ça vient combler notre besoin d’attention, ça fait se sentir désiré.
C’est toujours agréable de sentir que l’on plaît et que quelqu’un pense encore à nous.
Mais si ce n’est plus la relation que vous souhaitez, si vous vous êtes rendue compte que vous cherchez autre chose pour votre vie et pour vous-même, je crois qu’il est bon de dire non.
Ça peut faire peur, car c’est comme enlever un filet de sécurité.
C’est dire non à une présence que l’on connaît, à une attention dont on a cruellement besoin, pour se retrouver sans rien.
Mais ce n’est pas sans rien, en réalité.
C’est un espace pour laisser la bonne personne arriver.
Et si vous dites oui à cet ex (ce que j’ai déjà fait), alors ça repousse la personne que vous voulez vraiment.
Combien de fois ai-je diminué mes critères pour ne pas perdre des miettes d’attention.
En en parlant avec mes copines, je le répétais : « Je veux un homme qui aime la nature, qui aime bouger, qui veuille vivre à la montagne…. ».
Et il y a encore peu de temps, dès que je rencontrais quelqu’un qui ne remplissait pas ces critères, je voyais mon cerveau réfléchir et se dire :
« Ce n’est pas si important que ça finalement, je peux enlever ce critère. Si je suis bien avec quelqu’un c’est le plus important ».
Mais non. Vraiment je crois que non.
Je crois justement que la vie me fait rencontrer ces personnes pour me tester.
« Vas-tu tenir parole ? Vas-tu tenir tes engagements auprès de toi-même ?
Tu dis vouloir ceci, mais voici maintenant, dans la vraie vie, quelqu’un qui ne correspond pas à tes critères.
Vas-tu t’adapter ? T’en accommoder parce qu’il est gentil et parce que c’est mieux que d’être seule ?
Ou vas-tu choisir de te choisir toi en disant non à ce garçon qui, au fond, ne correspond pas à tout ce que tu recherches ? »
Je commence seulement maintenant à dire non, quand je vois que ça ne me correspond pas.
J’essaye, et Dieu sait que c’est dur, de me tenir à mes désirs, à mes envies.
À ne pas baisser mes critères.
À ne pas me trouver des excuses pour m’adapter.
À me tenir à ce que je souhaite voir dans ma vie.
Et je vois les résultats.
Je vois que les hommes que je rencontre sont de plus en plus extraordinaires - ou en tout cas, plus alignés à mes désirs profonds.
Il y a quelques mois à peine, je m’accommodais de garçons qui ne prenaient même pas la peine de me répondre.
Je me trouvais des excuses.
Je disais que je m’en fichais, que ça m’allait bien, que je n’avais pas forcément envie de passer ma vie à parler sur mon téléphone.
Je m’accommodais de garçons qui ne voulaient pas vivre dans ma région. « Je m’adapterai, je bougerai », je disais.
J’acceptais des miettes, en réalité.
Et ce n’est pas facile de dire non, je le sais.
C’est difficile, de dire au revoir à un garçon que l’on apprécie, mais avec qui une relation n’est pas possible.
C’est difficile, de dire au revoir à un garçon qui nous plaît mais qui ne remplit pas certains critères essentiels pour nous et la vie que l’on veut vivre.
Ça fait mal. Ça rend triste. Ça fait douter. « Est-ce que j’ai fait le bon choix ? Est-ce que je trouverai mieux ? »
La réponse est toujours oui.
Il y a toujours du mieux après. Du plus aligné.
Je vous le promets.
Mais pour le voir, il faut d’abord sauter.
Je vous embrasse fort,
À mardi prochain,
Florine