La pression de l’horloge biologique en tant que femme

Je vois autour de moi de plus en plus de femmes m’en parler. Des amies, des collègues, des connaissances… 

Toutes, à un certain âge, commencent à se poser la question. 

Toutes, à un certain âge, commencent à avoir ça en tête. 

Et je ne crois pas que ce soit seulement sociétal.

J’ai l’intime conviction que quelque chose se réveille en nous, un instinct, une pulsion, une évidence. 

C’est en tout cas de cette façon que je l’ai ressenti, personnellement.

Le mois de mes 27 ans, j’ai de suite su que je voulais des enfants.

Ça a été comme une révélation. 

Jusque-là je doutais, je me posais des questions.

Mais à cet âge-là, quelque chose s’est déclenché et mon corps a parlé.

Mon corps a exprimé ce que mon cerveau refusait de voir.

Ce que mon cerveau croyait être le résultat des injonctions de la société.

Pourtant la réponse était si évidente et si simple finalement : oui, je veux des enfants.

Pendant tout ce temps, je restais dans ma tête alors que la réponse était dans mes tripes

Depuis, une grande partie de ma vie est différente.

J’ai vraiment la sensation qu’une horloge s’est déclenchée à l’intérieur de moi. Que je « n’ai plus de temps à perdre ». 

Je n’ai plus de temps à perdre avec une relation qui n’a aucun avenir (c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles ma relation précédente a pris fin). 

Je n’ai plus de temps à perdre avec quelqu’un qui ne veut pas d’enfant. 

Je n’ai plus de temps à perdre à parler avec quelqu’un qui ne veut pas s’engager. 

Et je crois que ça met une certaine pression.

Si j’ai la chance de pouvoir avoir des enfants, j’ai 10 ans devant moi. C’est long, mais c’est aussi court à la fois. 

Court car je n’ai plus 2 ans « à perdre » dans une relation qui, je le sais d’avance, n’aboutira à rien. 

Court car j’ai envie de construire une relation sérieuse avec quelqu’un, avant d’avoir des enfants. Et que ça prend du temps. 

Je le vois, autour de moi.

Des amies qui n’ont plus envie de perdre leur temps avec des relations qui n’ont aucun avenir et aucun sens.

Pourtant elles aiment beaucoup le garçon, passent du bon temps, prennent du plaisir, mais elles ont toujours cette horloge en tête. Ce truc qui leur fait dire « Je recherche le bon, celui avec qui fonder quelque chose ».

Et accorder du temps, de l’énergie à quelqu’un qui n’est pas le bon, c’est une perte de temps.

C’est une façon de s’éloigner de ce qu’elles veulent vraiment. 

Alors je me suis posée la question : Est-ce réellement mauvais, cette pression?

Est-ce qu’elle ne nous permet pas, finalement, en tant que femme, de savoir ce que l’on veut et d’avancer dans la bonne direction?

Plutôt que de nous perdre, de tergiverser, de batifoler. Elle nous permet d’être claire avec nos intentions, nos désirs et ce que l’on souhaite vraiment. 

Mais le revers de la médaille existe aussi.

Je le vois bien, comme elle me coupe parfois de mon plaisir. Plutôt que de profiter d’une relation sans avenir mais sympathique, je préfère y mettre fin de suite.

Pourtant ça aurait pu être agréable, même le temps de quelques mois seulement. Mais je me répète que ça n’a aucun sens.

Que ce n’est pas aligné avec ce que je veux vraiment.

Que ça éloigne énergétiquement l’homme avec qui fonder quelque chose. 

Je vois aussi comme je profite moins de l’instant présent.

Lorsque je rencontre quelqu’un, je suis beaucoup dans la projection : « est-ce le bon ? » Plutôt que de profiter de la rencontre. 

Tous mes choix, toutes mes actions, sont tournés vers cet objectif. Tout est rationalisé - beaucoup trop, peut-être.

J’ai par exemple rencontré un garçon qui habitait à l’autre bout de la France. Et je me suis dit directement « non, cette relation est vouée à l’échec, ça n’a aucun sens ».

J’aurai pu profiter, voir où ça menait, mais j’ai préféré ne pas perdre mon temps.

Me répéter que ce n’était pas le bon - ce qui était sûrement le cas mais qui, en l’occurrence, m’a coupé de bons moments. 

Je vois bien à quel point c’est différent pour les hommes.

À quel point ils n’ont pas cette pression.

À quel point ils ne se posent pas toutes ces questions. 

Je crois vraiment que cette horloge biologique est quelque chose de très féminin, propre à notre cycle et à notre nature profonde. C’est en tout cas tout nouveau pour moi, et je dois avoue que ça me fait poser beaucoup de questions. 

Alors à travers cet article, j’aimerai vraiment avoir votre avis, en tant que femmes.

Est-ce que ça vous le fait, vous aussi ? 

Comment le traversez-vous, ou l’avez-vous traversé ? 

Car je crois que c’est en en parlant que l’on peut mieux se comprendre, individuellement et collectivement.

Mais aussi réaliser que nous avons toutes, en réalité, plus ou moins les mêmes questionnements.

Je vous embrasse fort,

À mardi prochain,

Florine

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