Prendre les décisions “justes” pour soi, en écoutant son intuition

Si vous me suivez sur Instagram, vous devez déjà le savoir : en ce moment, je vois un garçon. 

Un garçon qui m’a fortement manqué de respect en disant à une amie à moi qu’elle lui plaisait. 

Et j’ai choisi de continuer à le voir. 

L’idée ici n’est pas de faire ma victime, ni de demander un avis. Je ne demande à personne de comprendre.

Je tiens juste à partager ce que je retiens de cette expérience. 

Parce que je suis persuadée que ça peut parler à beaucoup.

Ces moments où notre cœur et notre raison s’entrechoquent.

Ces moments où la décision paraît si évidente de l’extérieur, mais si difficile quand on la vit réellement. 

C’est comme se remettre avec quelqu’un après une tromperie.

C’est déjà dur de s’être faite tromper, et en plus de ça, on doit vivre le jugement et les conseils non sollicités des personnes qui croient mieux savoir que nous ce qui est juste pour nous (ce que j’ai déjà moi-même fait, comme nous tous je crois, et que je ferai probablement encore dans le futur. Car c’est humain, de juger. L’idée n’est pas de blâmer les gens qui le font, mais d’apporter une piste de réflexion). 

Parce que je crois que c’est vraiment ça, le plus important : faire ce qui est juste pour nous, à l’instant T. 

Je ne vais pas mentir, j’ai souffert. J’ai atrocement souffert de ce manque de respect.

Il est venu me torturer de l’intérieur, comme si on m’avait planté un couteau en plein cœur.

Et dès qu’on en reparlait, ça venait remuer, remuer, remuer

J’avais deux options : 

Soit tout arrêter. 

Soit lui laisser une chance et continuer. Aller jusqu’au bout. Voir où ça pouvait mener. 

J’ai choisi la deuxième. Pas par peur d’entre seule, pas par manque d’attention, mais pour suivre mon intuition. 

Cette petite voix dans ma tête qui me disait « va au bout ». 

C’est dur de l’écouter cette voix, quand tout le monde autour nous dit à quel point on devrait tout arrêter. 

Quand tout le monde autour ne juge que cet acte, sans rien connaître de la relation. 

Quand tout le monde nous dit que c’est la « mauvaise » décision. 

Et je l’ai moi-même faite, cette distinction entre bonne et mauvaise décision. 

Mais je ne crois pas qu’il y en ait, en réalité. 

Je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise décision, juste des décisions justes et alignées pour nous, à un instant T. 

Peut-être que cette décision juste aujourd’hui ne le sera plus demain. 

En tout cas, ce qui est juste pour moi, à cet instant, c’est de laisser une chance à ce garçon.

Que ce soit une bonne ou une mauvaise décision.

Les termes de « bon » et « mauvais » sont des jugements de valeur, subjectifs.

Ce n’est pas pour rien que pour certains, c’est une bonne décision, tandis que pour d’autres, c’est une mauvaise. 

En revanche, la seule chose de vraie, au fond, c’est ce qui est aligné. C’est ce qui résonne. C’est ce qui sonne juste.

C’est le message que nos tripes nous envoient. 

Pas le message de la tête.

Pas le message des autres.

Pas le message du cœur.

Mais le message de l’intuition. De notre petite voix intérieure. 

Et cette petite voix n’est pas toujours logique, et encore moins rationnelle.

Ce n’est pas toujours la solution « raisonnable » que notre cerveau voudrait nous faire choisir. Mais celle qui paraît impossible, voire stupide.

Pourtant c’est celle-ci, la vraie. Celle que l’on doit, je crois, suivre si l’on veut évoluer.

Quelle qu’elle soit. 

Peut-être que dans 2 jours, mes tripes me diront de tout arrêter. Et alors, ce sera celle-là, ma décision juste pour moi. 

Car ce qui est juste aujourd’hui, peut sonner faux demain. 

Je crois que c’est s’accorder une immense liberté, de s’autoriser à changer d’avis.

De s’autoriser à dire oui, puis à dire non.

De s’autoriser à vouloir continuer, puis à vouloir tout arrêter.

Et ce n’est pas être une girouette.

C’est seulement qu’il y avait une leçon à retenir sur ce chemin. 

Ne pas écouter son intuition, ne pas écouter ce que nous disent de faire nos tripes, c’est passer à côté d’une évolution possible.

Même si ça paraît insensé, même si ça paraît stupide.

Aujourd’hui je fais assez confiance à mon intuition pour savoir que celle-ci me guide toujours vers plus de compréhension, plus d’évolution. 

Ça m’a paru fou, pourtant, quand elle me disait de continuer avec ce garçon.

J’ai lutté, j’ai cru que mon cerveau allait exploser.

C’était un réel combat entre ma raison, mon coeur et mon intuition. 

« C’est bête, ça ne servira à rien. Tu perds ton temps. Il t’a manqué de respect, tu ne mérites pas ça. En lui donnant une chance, tu éloignes le bon. » 

Mais mes tripes me disaient l’inverse.

« Vas-y. Ça n’a aucun sens. Mais vas-y. Tu comprendras pourquoi plus tard ».

Et c’est dur, de faire confiance aveuglement sans savoir ce qui nous attend.

J’avais juste cette sensation que quelque chose m’attendait à bout.

Quelque chose que je devais aller voir.

Je ne sais pas ce que ce sera.

Dans tous les cas, une belle expérience ou une leçon. 

Que ce garçon soit en effet l’homme de ma vie ou non, j’aurai appris. J’aurai vécu.

Je n’aurai pas perdu mon temps. 

Et surtout, je n’aurai aucun regret. Car j’ai pris la décision qui me semblait juste.

J’ai pris la décision qui résonnait, qui tapait dans mon cœur. 

Et même si ça devait mal se terminer. Même s’il venait à me manquer de respect à nouveau.

Je souffrirai, c’est évident.

Mais je n’aurai aucun regret.

Car cette décision, c’était elle, la vraie. 

Quelle que soit la décision, la situation dans laquelle vous êtes en ce moment.

Que ce soit en amour, en amitié, ou dans votre travail.

Prenez le temps d’écouter ce que vous disent vos tripes.

Écoutez votre cerveau, écoutez votre cœur, mais laissez aussi de la place à votre petite voix intérieure.

C’est en écoutant ces 3, que vous pourrez prendre votre décision en toute connaissance de cause.

Votre décision juste et alignée. Sans regret. Même si elle paraît bête, irrationnelle ou insensée. 

Je vous embrasse fort,

À mardi prochain,

Florine

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