Être en couple est bel et bien la cerise sur le gâteau 

Je ne sais pas si vous vous rappelez :

Il y a quelques mois, j’écrivais ne pas comprendre comment certaines personnes pouvaient dire que le couple devait être la cerise sur le gâteau. 

Je disais ne pas comprendre comment réduire l’amour à une si petite place, alors qu’elle en a toujours occupé une immense chez moi.

Je me positionnais contre cette vision du monde. Contre cette vision du couple. Contre cette vision de l’amour. 

Je disais préférer tout partager avec mon copain, car c’est ça, ce que j’appelais l’amour.

Préférer être avec l’autre que seule. 

Je critiquais la façon dont nous avions réduit la relation de couple à néant.

Comme si ça ne devait être qu’un plus, alors que c’est ce qu’elle a toujours été, depuis la nuit des temps. 

Mais suite à mes nombreuses réflexions ces derniers mois (et surtout suite aux grosses claques que je me suis prises), je me vois penser l’exact opposé : le couple est bel et bien la cerise sur le gâteau. 

Ce n’est que ma vision, mais je crois comprendre ce que les gens veulent dire par là.

Ils veulent dire que lorsqu’on est tellement bien avec soi, lorsqu’on est tellement en paix seule, avec ses proches, avec ses amis, tellement en paix avec son travail, ses habitudes, son quotidien… alors oui, le couple doit être la cerise sur le gâteau. 

Il doit venir apporter quelque chose de plus à ce qui est déjà en paix. À ce qui est déjà complet. 

Il ne doit pas venir combler quelque chose. Un vide. Un manque.

Il doit venir rajouter de la joie, de la simplicité et de la légèreté. 

Ça fait seulement quelques semaines, que je me sens profondément bien.

Que je dis à voix haute : « Je suis bien seule, je ne souhaite rencontrer personne ». 

Je me sens en paix, seule chez moi le soir. 

Je me sens en paix, à organiser mes week-end avec mes amies. 

Je me sens en paix, à partir en vacances où et quand bon me semble. 

J’aime la vie que je me suis créée, petit à petit. Mes repas, ma décoration, mes plantations, mes soirées arrosées, mes sorties au lac, mes randonnées…

J’aime tout ce dont ma vie est faite, aujourd’hui. 

Mais ça a demandé du temps. Je suis arrivée en novembre à Evian, et je pense ne ressentir cette sensation de complétude que depuis mai seulement. 

Parce qu’il m’a fallu du temps pour construire cette vie, petit à petit.

Pour me découvrir. Pour comprendre ce que j’aimais faire de mes soirées, de mes week-ends.

Pour découvrir qui j’étais, la façon dont j’aimais m’habiller, la façon dont j’aimais décorer mon chez moi. La façon de mener à bien mes rêves et mes projets. 

C’est difficile de se sentir complète lorsque le couple a toujours fait partie de notre réalité.

Que l’on n’a jamais eu l’opportunité de créer sa vie à soi. 

C’est difficile de se découvrir, à deux. De se rencontrer soi.

En tout cas lorsque l’on ne se connaît pas.

Je comprends aujourd’hui la limite de penser que le couple soit plus qu’une cerise sur le gâteau :

C’est qu’il nous fait accepter des relations qui viennent brouiller notre paix intérieure. Car nous ne l’avons pas encore trouvée. 

Depuis que je me sens bien moi-même, je me vois être beaucoup plus exigeante. 

Je me vois ne plus répondre à certains garçons qui ne me répondent pas assez vite. 

Je me vois ne plus perdre de temps à parler à quelqu’un qui vient perturber ma paix et me fait souffrir. 

Je me vois ne plus avoir peur d’affirmer aux hommes ce dont j’ai envie, et ce avec quoi je ne transigerai pas. 

Je me suis même surprise à dire :

« Je n’ai pas besoin de quelqu’un qui vienne déranger ma paix. J’ai déjà tout dans ma vie, alors si c’est pour que tu viennes tout déranger, je n’en ai pas besoin ». 

Il y a quelques mois à peine, jamais, au grand jamais, je n’aurai cru pouvoir dire ça.

Je me serai perçue comme insolente, exigeante, provocante. 

Pourtant aujourd’hui je ne le vois tellement plus de cette façon.

Je le vois juste comme une façon d’affirmer sa puissance. 

Comme une façon d’affirmer qu’une relation doit, bel et bien, être la cerise sur la gâteau.

Elle doit m’apporter encore plus que ce que j’ai déjà.

Et lorsque la coupe est pleine, lorsque l’on se sent complète sans ça…

… Alors on ne laisse rentrer dans notre vie que des hommes qui la rendent encore plus belle qu’elle ne l’est déjà. 

J’espère que ces mots résonneront avec votre histoire et vous parleront.

En attendant, je tenais aussi à ajouter : autorisez-vous à changer d’avis. À évoluer.

Même si les gens pensent que vous êtes contradictoires, que vous êtes une girouette. Changer d’avis c’est grandir.

Ça ne veut pas dire que vous aviez tort avant, ni que vous avez raison maintenant. Mais en tout cas que vous évoluez et que vous vous dirigez de plus en plus vers quelque chose de plus aligné avec vous. 

À mardi prochain,

Je vous embrasse fort,

Florine

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Prendre les décisions “justes” pour soi, en écoutant son intuition