J’ai demandé à l’Univers l’homme de ma vie : je me suis trouvée moi 

Il y a quelques mois, en février je crois, je me souviens avoir pensé à voix haute :

« Ça y est, je suis prête à rencontrer quelqu’un d’autre. Je suis prête à rencontrer l’homme de ma vie, à trouver une relation stable et sérieuse ». 

Depuis, ça n’a été que chaotique. 

J’ai parlé pendant plusieurs semaines à un garçon avec qui, finalement, ça n’a rien donné.

J’ai eu le sentiment de ne pas être assez, de ne pas mériter, de ne pas pouvoir exprimer mes besoins et mes désirs au risque de passer pour celle qui en fait trop.

J’ai eu le sentiment d’en demander trop, d’avoir trop d’exigences.

De ne pas être assez chill, de ne pas être assez facile à vivre. 

Puis j’ai parlé à un autre garçon, avec qui tout a été si fluide. Pourtant lorsque l’on s’est vu, ce n’était pas lui, l’homme de ma vie.  

C’est là que je me suis dis « qu’est ce que je fais de mal ? ».

J’avais fait une demande, et je n’ai eu que des obstacles sur le chemin. Que des fausses pistes.

Des hommes avec qui ça n’a rien donné. 

Je crois au fond que chacun a été une magnifique leçon pour, justement, me rapprocher de ma demande : rencontrer l’homme de ma vie.

Je crois même que c’est encore un chemin, et que je n’ai pas fini. Car je vois bien que depuis quelques mois, les prises de conscience sont intenses. J’ai tellement évolué, j’ai compris tellement de choses. 

J’ai compris que la bonne personne sera celle avec laquelle je pourrai toujours exprimer mes besoins. 

J’ai compris que la bonne personne sera celle avec laquelle je n’ai jamais peur de passer pour la folle, la relou, celle qui en demande trop. 

J’ai compris qu’avec la bonne personne, ce ne sera jamais une lutte : ce sera simple, évident et limpide. 

J’ai compris que si ça ne se faisait pas avec cette personne, c’est parce que ce n’était pas elle la bonne. Que la vie avait un meilleur plan pour moi, que je ne voyais juste pas encore. 

J’ai compris que quand quelque chose doit arriver, elle arrive. Peu importe quand, peu importe comment. Mais elle arrive. 

Et en sortant de tout ça, de ce tunnel qui m’a paru plusieurs fois très sombre et très froid, je me suis vue dire :

« Mais quand est-ce que je vais la trouver, cette relation saine et stable ? » 

Je me suis vue dire « c’est seulement quand je serai posée (c’est drôle, d’utiliser ce terme pour décrire le fait d’être en couple. Comme si le fait d’être célibataire ne pouvait pas le permettre) que je pourrai développer mon blog, mes réseaux.

Tant que je n’ai pas cette stabilité, je ne pourrai pas y arriver ». 

Et au travers de discussions, j’ai eu un déclic :

Avant de pouvoir rencontrer cette relation stable, saine et posée avec quelqu’un, il faut d’abord que je sois saine et posée avec moi-même.

Il faut d’abord que je me rencontre, que je me retrouve.

Que je sois “bien avec moi-même”, ce terme qu’on entend partout.

Je ne le comprenais pas, avant. Ou pas totalement.

Je pensais être bien avec moi même en partant faire des randos seule.

Je pensais être bien avec moi même en passant un week-end seule.

Et c’est vrai. Ça en fait parti.

Mais être bien avec soi même, c’est aussi et surtout se sentir en sécurité et stable lorsqu’il n’y a personne autour.

Aucun crush, aucune personne à qui parler. Juste nous. 

C’est savoir que quand il n’y a plus rien autour, il reste nous. Le socle, l’essentiel.

C’est se voir soi-même comme les fondations, comme le pilier sur lequel se reposer.

Sans attendre qu’un homme le soit - ce que j’ai toujours fait.

J’ai toujours considéré les hommes de ma vie comme mes « piliers ». Comme des socles solides sur lesquels se reposer. 

J’apprends aujourd’hui, de façon à chaque fois plus intense et profonde, que c’est sur moi que je dois me reposer.

Que je suis en relation stable, saine et sérieuse avec moi-même.

Que je peux compter sur moi.

Que je peux tenir mes objectifs.

Que je peux avoir des rêves et les poursuivre.

Que c’est moi, le centre de ma vie. 

Et ce n’est pas égoïste de le dire.

Je ne crois pas avoir encore compris tous les contours de ce que cette relation avec moi-même signifie.

Depuis plusieurs mois, je crois à chaque fois avoir trouvé.

À chaque fois, je me dis « ça y est, je suis bien avec moi-même, j’ai compris ».

Et à chaque fois la vie vient me rattraper et me montrer un niveau de conscience et de compréhension encore plus profond.

Non, je n’ai pas tout compris.

J’ai encore des failles, des blessures, des peurs qui me font avoir peur d’être seule.

Qui me font mettre en place des mécanismes pour éviter de l’être. 

Mais je crois profondément comprendre que cette stabilité et cette sécurité que je recherche tant chez un homme, tant dans une relation, doit venir d’abord de moi. 

Un ami qui m’a tiré les cartes m’a d’ailleurs dit :

“La question n’est pas « quand » est ce que tu rencontreras quelqu’un. Mais plutôt quand est-ce que tu te rencontreras toi, à l’intérieur

Je crois honnêtement qu’il a tout dit.

Ses mots m’ont frappé, car ils sont très vrais : j’ai demandé à rencontrer quelqu’un et, depuis plusieurs mois, ce n’est que moi que je vois derrière.

C’est moi que je rencontre, finalement.

Celle que j’ai toujours mise de côté et effacée aux côtés d’un homme.

Car c’est plus simple, de s’oublier.

C’est plus simple, de faire passer nos désirs après ceux d’une vie de couple rêvée.

C’est plus simple de se consacrer à une relation plutôt qu’à nos projets.

En tout cas moi, c’est ce que ça m’a fait.  

Alors je crois que cet article est un message à ne pas baisser les bras lorsque ce que vous demandez n’arrive pas.

Il arrive, mais l’Univers a d’abord peut-être plusieurs leçons à vous faire passer.

Pour déblayer le chemin, pour supprimer ce qui vous pèse, ce qui vous retient, ce qui vous empêche - justement, d’obtenir ce que vous souhaitez. 

Ce n’est pas contre vous, c’est pour vous. 

Je sais que c’est dur à voir. Je vous assure, moi aussi, combien de fois me dis-je “qu’est-ce que c’est long”.

Mais je me rattache à chaque fois à cela : le chemin est toujours le bon

Quel cadeau c’est, en réalité, de me rencontrer moi.

De tomber amoureuse de moi-même, de ma vie, de mes projets, avant de tomber à nouveau amoureuse de quelqu’un.

Quelle chance c’est, d’avoir du temps seule.

D’avoir un chez moi, un cocon, du temps pour écrire mes articles, du temps pour partir en road-trip avec mes amies.

D’avoir du temps pour ne penser qu’à moi.

Et je crois que quand on a toujours vécu en couple, c’est encore plus facile de l’oublier.

Alors si vous êtes déjà tombée amoureuse de vous-même, je vous souhaite profondément de continuer à l’être. 

Si vous êtes en chemin, comme moi, alors je suis de tout cœur avec vous. Je suis là, à chacun de vos pas. Je vous vois, je vous comprends, je vous ressens. C’est quelque chose que l’on ne nous apprend pas mais je vous assure qu’avec le temps, on y arrivera ensemble. 

Je vous embrasse fort, 

À mardi prochain, 

Florine 

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